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Foot - Finale Nationale du MOZAIC : Ils sont champions !



Yves TAINTURIER

Journal de la Haute Marne
Publié le  07 septembre 2004
L’équipe Futsal Saint-Dizier a réalisé un authentique exploit en remportant la Finale Nationale du Mozaic Foot Challenge

“Veni, Vidi, Vici” (ils sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu), tel est le nouvel adage de l’équipe de Futsal Saint-Dizier, vainqueur ce week-end, de la Finale Nationale du Mozaïc Foot Challenge, à Clairefontaine. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître !

On vient, on gagne et on s’en va” ! Qui n’a pas chanté, à gorges déployées, ces quelques mots après une victoire ? Samedi soir, dans le bus qui a ramené les joueurs de Futsal Saint-Dizier, Amar Remaki et ses coéquipiers pouvaient laisser exploser leur joie. Un bonheur bien légitime et pour cause, ils ont remporté la Finale Nationale du Mozaïc Foot Challenge, qui se déroulait, durant deux jours, dans l’antre de l’équipe de France, à Clairefontaine.

Un lieu «magique», pour Nori Arslane, le Président-joueur bragard, et ses partenaires : «on a l’impression d’être des Bleus pendant 48 heures ! Le cadre est superbe, les terrains sont magnifiques et j’ai pu rencontrer des joueurs de l’équipe de France (Pirès, Giuly, Cissé, Gallas, entre autres), sans oublier Jean-Pierre Papin (il est le parrain de l’opération depuis quatre ans). Notre rêve est devenu réalité !»

Au lendemain d’un authentique exploit, les mots se bousculent dans la bouche de Nori Arslane qui n’arrive pas encore à

vraiment réaliser.

Sur le podium avec “JPP”

Et pourtant, à l’heure de la remise des récompenses, ce sont bien eux, les “petits” de Futsal Saint-Dizier, qui sont appelés par Philippe Bruet, le journaliste de Canal+, pour venir sur le podium recevoir leurs récompenses des mains de “JPP”, Jean-Pierre Papin en personne et Nori Arslane d’ajouter : «il est dommage qu’aucun délégué du District n’ait fait le déplacement comme cela était pourtant prévu. C’est un manque de respect, d’autant que toutes les autres délégations étaient accompagnées. Cela confirme bien que nous ne sommes pas reconnus à notre juste valeur.»

Mais les absents ont toujours tort, c’est bien connu et à plus forte raison ce week-end, puisque les Bragards ont gagné leurs deux rencontres pour un titre qui fera date.

Et pourtant, tout n’avait pas vraiment commencé sous les meilleurs auspices avec des bouchons sur la route et une arrivée à 13 h, un repas pris “à la va-vite’’ à 14 h 30 et une premiè-

re rencontre à 16 h contre

l’AS Bastide (Ardèche).

Les jambes lourdes, la digestion qui n’est pas terminée et voilà comment la bande à Amar Remaki encaisse un premier but, à la 15’ et un second, à la 30’, sur penalty. Mené 2-0 dans un match qui se dispute en deux fois 35’, ce n’est pas vraiment l’idéal et Nori Arslane de commenter cette première période catastrophique : «nous avions l’impression que c’était cuit, malgré de bonnes phases de jeu mais nous n’étions pas dedans. Heureusement, le capitaine (Amar Remaki) a remotiver les troupes, il a su trouver les mots justes.»

Retour du diable vauvert

Un discours qui ne tarde pas à porter ses fruits, puisque les Bragards reviennent au score sur un penalty transformé par Ali Bousnina. La suite est tout à l’avantage des Haut-Marnais mais le gardien adverse réalise des prouesses. Finalement, à cinq minutes de la fin, Amar Remaki, d’une reprise de volée égalise. La suite, c’est Nori Arslane qui la raconte : «il n’y avait pas de prolongation mais immédiatement une série de tirs au but. Le 8ème joueur adverse tire à côté et Mohamed Khalfallah marque le but de la victoire

(8-7).»

Inutile de dire que la nuit a été courte et pourtant, le lendemain, à 10 h 15, les Bragards sont sur le terrain pour disputer la finale, contre l’Espérance de Terves (Deux-Sèvres) vainqueur 9-3, la veille, de l’AS Saint-Vygor (Haute-Normandie).

Et Abdelbaki Mihoub est arrivé

Contre une équipe qui a aligné «des joueurs de Promotion de Ligue et un ancien joueur professionnel de Niort, alors que c’était l’équipe 3 qui avait obtenu le droit de disputer la Finale Nationale Mozaïc Foot Challenge», la bande à Amar Remaki est motivée comme jamais. Sous le regard de Raymond Domenech, le sélectionneur des Bleus, présent sur le site, les Bragards dominent et Nordine Beguellaz, le buteur, est tout près de marquer, tout comme Nori Arslane mais le gardien est à la parade. La suite ne sera pas du même tonneau comme l’explique le Président : «on a été inquiété car ils avaient de l’expérience et, physiquement, ils étaient plus forts que nous.»

Mais, à cinq minutes de la fin, Abdelbaki Mihoub est arrivé. «Il est parti du centre, il a éliminé trois joueurs et sa frappe du gauche a terminé sa course dans la lucarne. Sur l’action, il s’est sérieusement blessé au mollet et a dû aller à l’hôpital.»

C’est la seule ombre au tableau de ce magnifique week-end qui s’est terminé par des cris de joie. Le plus dur commence pour les Bragards qui vont désormais être attendus sur tous les terrains et Nori Arslane de conclure : «deux-trois joueurs vont peut-être se sentir pousser des ailes mais on va vite les faire redescendre...» Le rêve est terminé, place au Championnat avec comme objectif la montée

en Deuxième Division. Bonne

chance !

Yves Tainturier

 

 
Finale nationale du MOZAIC foot Challenge : Futsal Saint-Dizier dans la cour des grands



Rémi BOURRIERES

Journal de la Haute Marne
Publié le  03 septembre 2004
C’est au Centre Technique National de Clairefontaine, résidence de l’équipe de France, que les joueurs de Futsal Saint-Dizier ont rendez-vous pour la Finale Nationale du Mozaïc Foot Challenge.

Aujourd’hui et demain, l’équipe seniors de Futsal Saint-Dizier va participer, au Centre Technique National de Clairefontaine, à la Finale Nationale du Mozaïc Foot Challenge. Une bien belle récompense pour ce jeune club qui monte et qui souhaite être reconnu à sa juste valeur.

Ils en ont sans doute tous rêvé, le Mozaïc Foot Challenge l’a fait ! Pendant deux jours, les joueurs de Futsal Saint-Dizier vont être au même endroit que les joueurs de l’équipe de France qui prépare leur match de demain face à Israël. En effet, c’est au Centre Technique National Fernand Sastre que Amar Remaki et ses coéquipiers vont disputer la Finale Nationale du Mozaïc Foot Challenge (ex Challenge de l’Offensive).

Une bien belle récompense pour ce jeune club qui a vu le jour en 2002 comme l’explique Nori Arslane, Président et joueur : «lors de la première année, nous n’avons fait que du Futsal. C’est d’ailleurs pour cette raison que le club s’appelle Futsal Saint-Dizier.»

La 1ère Division

comme objectif

Mais très vite, les joueurs vont évoluer sur le gazon et à onze. Lors de la saison 2003, le club est donc inscrit dans le Championnat de Haute-Marne en Quatrième Division. Un bref passage puisque la bande à Amar Remaki a littéralement survolé son groupe avec zéro défaite et une moyenne de 7-8 buts par match ! «Notre attaquant Nordine Benguellaz a inscrit la bagatelle de 35 buts», déclare Nori Arslane qui ajoute : «cette année, nous allons jouer en 3ème Division mais l’objectif à bref échéance est la 1ère Division. Nous avons largement le potentiel, d’ailleurs, le week-end dernier, en Coupe de France, nous n’avons été battus que 3-2 dans la prolongation par Vaux-sur-Blaise qui évolue en 1ère Division.»

Chaque chose en son temps. Pour le moment, place à la Finale Nationale à Clairefontaine, un “billet” que les Bragards ont obtenu lors de la dernière journée !

Un moyen de se faire connaître

Contre Espe. Terves ES (Deux-Sèvres), l’AS Saint-Vygor (Haute-Normandie) et l’AS de la Bastide (Ardèche), Amar Remaki et ses partenaires vont trouver du répondant, Nori Arslane en est bien conscient : «ce sera un bon test pour notre défense face à des équipes qui, comme nous, marquent beaucoup de buts. Quant à nos attaquants, ils vont devoir prouver que l’on mérite notre place à cette Finale Nationale.»

Un rendez-vous que Nori Arslane ne veut pas seulement prendre comme “la cerise sur le gâteau” mais comme un moyen de se faire connaître : «c’est vrai que c’est une grande satisfaction que de participer à cette finale mais nous allons là-bas pour remporter le Challenge et non pour faire de la figuration. Nous sommes un club qui avons énormément de mal à trouver des sponsors. Nos maillots sont d’ailleurs encore vierges de sponsors alors que nous avons été demi-finalistes de la Finale Nationale de Futsal et que, l’an dernier, le District nous a remis le Trophée du fair-play. Il serait bien que le club soit enfin

reconnu à sa juste valeur.»

Une chose est sûre, durant deux jours, Futsal Saint-Dizier sera le porte drapeau non seulement de la Haute-Marne mais de la Champagne-Ardenne et, c’est certain, beaucoup d’équipes aimeraient, ce week-end, être à la place des Bragards. A défaut d’être reconnus, Amar Remaki et ses coéquipiers sont enviés, c’est déjà ça et, comme le dit le dicton : “Paris ne s’est pas fait en un jour” !

Yves Tainturier

 

 

 

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